Tony était riche. Très riche, même. Et il retirait comme une sorte de satisfaction personnelle le fait de rabaisser les gens moins chanceux et moins fortunés que lui, en faisant d’eux la cible de ses coups de colère. Ce n’était pas la première fois que la serveuse était témoin de ce genre de comportement de la part de Tony, mais cette fois ci, c’en était trop. Il s’en était pris à une famille et elle ne comptait pas le laisser s’en tirer aussi facilement. Aussi, elle se tenait prête : elle allait lui adresser quelque chose qui lui ferait regretter d’avoir dit même un seul mot à cette pauvre famille.
Il ne ressentait absolument aucune culpabilité
Tony s’était fait un malin plaisir à se moquer de toute une famille installée au restaurant, et ce pendant toute la soirée. Et lorsque ladite famille avait finalement quitté le restaurant, le regard baissé, Tony, lui, arborait toujours ce grand sourire insupportable. Cet homme n’était pas du genre à ressentir une once de culpabilité pour son comportement pourtant honteux. Mais cela allait changer, et il ne le savait pas encore.